On recense environ 80.000 kidnappings dans le monde. Si la Chine et l’Inde sont les deux pays les plus touchés (ils se kidnappent entre eux), d’autres pays s’avèrent nettement plus sensibles pour les travailleurs en mission à l’étranger.

Largement sensibilisés et couverts en assurance kidnapping et rançon (K&R), les grands groupes savent comment agir en amont pour éviter des situations de crise. A la différence des petites ou moyennes entreprises, généralement sous-traitantes des grands groupes, qui évoluent dans leur sillage. Les employés de ces PME pensent à tord bénéficier de la couverture prévoyance tels que les salariés des grands groupes.

Pourtant, le risque est bien présent. Nous indiquions 80.000 kidnappings par an dans le monde, soit plus de 200 cas par jour.

Les principaux chiffres à retenir sur le kidnapping en 2015 dans le monde

  • 80.000 cas environ
  • Durée moyenne de 4 à 5 jours
  • Motivation des agresseurs : Argent 98% – Politique 2%
  • 73% des cas sont résolus par le paiement d’une rançon.
  • 5% des otages sont libérés lorsque les ravisseurs comprennent qu’ils sont eux mêmes en danger et préfèrent libérer les gens.
  • 12% des prises d’otages se voient réglées par l’intervention de forces de police ou armées.
  • 8% des otages meurent, plus de blessures, carences nutritionnelles vitales ou maladies que d’exécution.
  • Montant moyen de la rançon demandée par les ravisseurs : 1 millions de dollars (influence des séries TV occidentales !)
  • 80% des victimes sont des voyageurs professionnels de petites et moyennes entreprises non sensibilisés au risque d’enlèvement en amont.
  • L’Etat intervient rarement sauf pour les grands groupes ou lorsque l’affaire commence à s’ébruiter.
  • 90% des cas sont résolus par des négociateurs privés dont c’est le métier. Généralement d’anciens policiers des services de renseignement ou forces armées.